Au fil de la Dive par Marnes et Lion

Présentation

Après avoir embrassé du regard le site de la plus sanglante des batailles de la guerre de religion, une flânerie s’impose au bord de la Dive pour y découvrir lavoirs et moulins.

Informations

Distance : 12,5 km

Durée : 3h00

Ville : Marnes


Situation géographique

En savoir plus...

Vous découvrirez au cours de ce circuit :
• La Plaine de la Bataille ;
Un des épisodes les plus sanglants de la guerre de religion : 6000 morts en quelques heures de combat. L’amiral de Coligny, chef protestant se dirige sur Paris avec 23000 hommes. Sur sa route il croise le duc d’Anjou, futur Henri III à la tête d’une forte armée royale de 4000 fantassins et 3000 cavaliers. L’affrontement inévitable se produit le 3 octobre 1569 à l’ouest de Marnes. Coligny épuisé bat en retraite. Trois ans plus tard, en 1572, il périra au cours de la nuit de la Saint Barthélémy.
• l’église Saint Jean Baptiste ;
L’église romane Saint Jean Baptiste de Marnes fut construite à l’orée du village au XIIè siècle. Elle fut classée monument historique en 1862. Sa curieuse coupole supporte un clocher carré dont chaque face comporte de hautes et étroites ouvertures. Elle est flanquée au sud-est d’une tour ronde abritant un escalier.
• une croix hosannière ;
Dans le cimetière une haute croix hosannière est érigée sur un socle circulaire à trois marches. Elevée au XIIè siècle, elle fut restaurée au XVIIè siècle. Son nom vient du Hosanna chanté le dimanche des Rameaux. Ce même jour il était de tradition de déposer du buis béni sur l’autel de cette croix.
• la Dive ;
Venue de la Grimaudière où elle prend sa source, à 7 kilomètres de Marnes, la Dive du Nord traverse la commune dans le sens sud-nord. A partir de Marnes, dans les terrains marno-calcaires plus tendres, elle s’élargit considérablement. Après un trajet de 40 kilomètres, elle se jette dans le Thouet (affluent de la Loire), une quinzaine de kilomètres avant Saumur.
Des travaux de canalisation, commencés en 1777, s’achèveront en 1834. Pour des raisons techniques et économiques, sa rentabilité ne sera jamais probante et l’arrivée du chemin de fer lui sera fatale.
• des lavoirs ;
• des moulins ;
• Marnes ;
Le nom de Marnes, Madronas au XVIIème siècle, est à mettre en rapport avec les Madronae, divinités gauloises associées au culte de l’eau. Où tient-il à la nature de son sol composé de calcaire et d’argile ? L’eau omniprésente fait que de nombreux corps de métier ont investi les berges. En 1804, 9 moulins à eau actionnant 17 roues et un moulin à foulon fonctionnaient à Marnes. Etablie en 1823, une modeste entreprise artisanale fabriqua durant une dizaine d’années du papier.
• « La sente divine » ;
Réalisé par la communauté de communes du Pays Loudunais, ce sentier pédestre de découverte longe la rivière de la Dive. Un système de raccourcis permet aux randonneurs de composer leur itinéraire à la carte. Le parcours est jalonné de panneaux d’interprétation qui abordent différents thèmes : lavoirs, eau vive, plantes sacrées…