Le Plan de la Talle Ronde

Présentation

Du bois de la Foye au bois de la Garde en passant par plusieurs hameaux dont les noms de certains avec la terminaison en “ière” évoquent leur fondateur comme la Lambertière (Lambert).

Informations

Distance : 11,4 km

Durée : 3h00

Ville : Saint-Vincent-la-Châtre


Situation géographique

En savoir plus...

Vous découvrirez au cours de ce circuit :
• L’église de Saint-Vincent-la-Châtre avec sa statue de Saint-Vincent-de-Paul :
A la suite d’une donation de Guillaume 1er évêque de Poitiers, l’abbaye royale de Saint-Jean-d’Angély fait reconstruire l’église Saint-Vincent au XIIe siècle et y installe un prieuré de moines bénédictins. L’église est donnée à l’abbaye de Saint-Séverin au début du XIVe siècle. Cet édifice religieux va subir les guerres de religion et être restauré dans la seconde moitié du XVIIe siècle. L’église n’est pas vendue à la Révolution Française et appartient aujourd’hui à la commune. Elle est composée d’une nef unique romane et se termine par un chevet plat. Des armoiries ornent la clé de voûte de l’abside gothique. Sur l’élévation latérale nord, on trouve un cadran solaire. Les portes en anse de panier de la sacristie et en plein-cintre avec clé saillante de la façade ouest sont témoins des travaux de restauration de la seconde moitié du XVIIe siècle. A l’extérieur, c’est le portail nord qui présente beaucoup d’intérêt. Il est pourvu de six colonnettes et chapiteaux sur lesquels reposent des voussures. Ces chapiteaux sont sculptés de personnages et d’animaux.
• plusieurs bois de châtaigniers :
(bois de la Foye, bois de la Garde, bois Charbonnier, bois de Fréteveau) caractéristiques du pays mellois.
• plusieurs hameaux dont le nom de certains rappelle leur fondateur :
(ex: La Lambertière, La Bernardière, La Braudière…)
• plusieurs fours à pain et puits dans les hameaux :
Le Moyen Age instaure le four banal, four public d’une communauté ou d’une seigneurie où les habitants sont obligés d’aller faire leur pain afin de préserver pour le seigneur le monopole de la cuisson du pain. Ce privilège est aboli à la Révolution. Les fours banaux deviennent communaux et chacun peut posséder son propre four. La plupart des habitations rurales possèdent alors leur four, intégré à la maison et qui sert à la fois de cheminée et de chauffage ou extérieur à la maison; dans ce cas, il sert pour la lessive et pour diverses utilisations de la ferme, par exemple, le séchage des fruits. Vers la fin du XIX ème siècle, la révolution industrielle entraîne la disparition progressive de l’utilisation des fours. Les guerres et les difficultés d’approvisionnement en permettent la réutilisation temporaire mais leur extinction est inéluctable après la seconde guerre mondiale vers 1950. Aujourd’hui, des particuliers et des associations ont pris conscience de la valeur de ce petit patrimoine qu’ils ont remis en état et fait revivre au travers d’animations diverses.