Les bois de Celles
Présentation
Un patrimoine de qualité remarquable et une grande richesse de chemins autour du Ruban Vert pour une randonnée très nature.
Attention : Afin de préserver le site de l'Abbaye, la municipalité de Celles sur Belle a réglementé l’accès au parc. Ainsi à la fin de la randonnée, l’accès n'est plus possible en traversant la prairie et le parcours se termine en revenant directement au parking de l’aumônerie.
Informations
Situation géographique
En savoir plus...
Vous découvrirez au cours de ce circuit :
• la Belle et le lavoir du Rochereau ;
• les talles, châtaigniers greffés, dont la “Talle à Teurtous” ;
• les bois sur les terres rouges du plateau mellois : châtaigniers,
chênes, acacias, noisetiers, merisiers, noyers, ifs… ;
• le Ruban Vert ;
Le Ruban Vert, ancienne voie ferrée de Niort à Ruffec, a été aménagée par les Communautés de Communes de Celles-sur-Belle et Melle en chemin de randonnée. Il est accessible en plusieurs points qui permettent de multiples variantes à l’itinéraire balisé.
• la source de la Belle ;
• le Four-à-Chaux ;
• le plan et le village de la Revétizon ;
• l’abbaye royale, ses jardins et son cloître ;
• l’église Saint-Hilaire et sa crypte.
La première église abbatiale a été édifiée au 12e siècle sur une voie du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle venant de Parthenay et Saint-Maixent. Il ne reste que le magnifique portail roman à voussures polylobées dont le style original est inspiré de l’architecture espagnole, elle-même influencée par l’art mauresque. Le pèlerinage de la “Septembrèche” apparaît en l’an 1395 sur le lieu d’un sanctuaire existant déjà depuis quelques siècles.
Le roi Louis XI a fait construire l’église gothique; il est venu à Celles-sur-Belle de 1463 à 1473 lors de nombreux séjours. L’abbaye faisait alors fructifier de nombreux domaines alentour. L’église et l’abbaye furent pillées et incendiées en 1568 par des troupes calvinistes. La reconstruction de l’église abbatiale débuta en 1665 pour en faire l’édifice gothique aux vastes dimensions que nous connaissons actuellement. On descendra dans l’imposante nef flamboyante (stalles des 15e et 16e siècles).